Arbitrage
Tableaux et poules
Étranglements et clés de bras
Projections et immobilisations
Lexique
Les Katas du Judo
Penalités
Le judogi
Récapitulatif des catégories
Nouvelles règles d'arbitrage
LES 20 TECHNIQUES IMPOSÉES DE JU-JUTSU
(ÉTUDIÉES PAR LES ADOS/ADULTES)
Aide mémoire - Etranglements et Clés de bras ( shime waza et kansetsu waza )- pour les ados et adultes.
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- Judo :
- Voie de la souplesse
- Dojo :
- Lieu où on étudie la voie.
- Tori :
- Celui qui fait la technique.
- Uke :
- Celui qui subit, chute.
- Hajime :
- "Commencez le combat"
- Matte :
- "Arrêtez un moment le combat"
- Sore made :
- "Fin du combat"
- Osae komi :
- "Début d'immobilisation"
- Toketa :
- "Sortie d'immobilisation"
- Koka :
- Chute sur les fesses, 3 points
- Ippon :
- Chute sur le dos, 10 points
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Jigoro Kano, le fondateur du judo, privilégiait deux méthodes d’entraînement, le randori et le kata. Le kata que l’on peut traduire par « forme », est un ensemble de mouvements choisis et ordonnées afin d’apprendre les bases essentielles. Certains n’y voient qu’un exercice de pure forme, rébarbatif, que l’on répète pour passer les grades. Cependant, au-delà des formes fondamentales que l’on y trouve, les katas enseignent les bases de projections, de contrôles, de défenses. On y trouve les principes d’actions et de réactions, de saisies, de déplacements, de déséquilibres. En somme il s’agit simplement de judo et c’est pour cela qu’ils doivent être réalisés avec sincérité, fluidité, confiance et esprit de décision.
(extrait de Passion Judo par S.Decosterd et E.Calvez)
Il existe huit katas en judo. Chaque kata illustre différents aspects et principes de notre discipline et garantissent la transmission du judo dans sa tradition et son intégrité.
Nage no kata : formes de projections
Katame no kata : formes de contrôles au sol
Kime no kata : formes de décision
Goshin jutsu no kata : formes modernes de défenses
Ju no kata : formes de la souplesse
Itsutsu no kata : formes des 5 principes
Koshiki no kata : formes antiques
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Il existe 2 sortes de pénalités : le shido pour faute légère, qui donne un koka au partenaire et le hansoku make pour faute grave (ou après un 4ème shido), qui donne la victoire au partenaire par disqualification.
Exemples de shido :
- Empêcher toute action dans le combat en évitant volontairement de saisir l'adversaire
- Avoir une attitude défensive exagérée en position debout (+ de 5 secondes)
- Effectuer une fausse attaque : effectuer un mouvement donnant l'impression d'une attaque mais qui démontre clairement qu'il n'y a aucune volonté de projeter son adversaire.
- En position debout, avoir les deux pieds dans la zone de danger sans amorcer une attaque ou exécuter une attaque ou contrer l'attaque de l'adversaire (+ de 5 secondes)
- En position debout, tenir constamment le bout de la manche de l'adversaire de façon défensive
- Saisir la manche de l'adversaire en la tordant
- En position debout, le compétiteur tient continuellement la jambe de l'adversaire (3 à 5 secondes).
- En position debout tenir constamment les doigts entrelacés de l'adversaire afin d'empêcher toute action (+ de 5 secondes)
- Défaire volontairement son judogi, dénouer ou renouer sa ceinture ou rattacher son pantalon sans l'autorisation de l'arbitre
- Kumikata : en position debout, prendre une saisie non conventionnelle sans attaquer (3 à 5 secondes) : saisie de la ceinture
- Kumikata : en position debout, prendre une saisie non conventionnelle sans attaquer (3 à 5 secondes) : saisie du même côté (revers droit, manche droite par exemple). Par contre, un compétiteur ne peut être pénalisé pour une saisie non valide si elle provient du fait que son adversaire ait passé la tête sous le bras du compétiteur de façon à ce qu'il se retrouve les deux mains du même côté. Si cette action est réalisée de façon évidente, dans un but défensif, elle doit être pénalisée par shido.
- Non combativité : en position debout, ne faire aucune attaque après avoir pris le kumikata (aucune attaque de l'un des combattants durant 25 secondes environ). Par contre, un combattant qui recherche sincèrement l'opportunité pour attaquer ne doit pas être pénalisé.
- En position debout, saisir le ou les pieds, la ou les jambes ou encore le pantalon de l'adversaire avec une ou deux mains, sans effectuer d'attaque simultanée dans le but d'exécuter une projection
- Enrouler la ceinture ou la veste autour de n'importe quelle partie du corps de l'adversaire. Le fait d'utiliser la veste ou la ceinture comme point d'appui (sans enrouler) pour maintenir le bras de l'adversaire (au sol) n'est pas pénalisante.
- Saisir le judogi entre les dents
- Mettre la main, le bras, le pied ou la jambe sur le visage de l'adversaire (le visage est la partie du corps délimitée par le front, les oreilles et la mâchoire inférieure).
- Introduire le pied ou la jambe dans le col, le revers ou la ceinture de l'adversaire
- Faire une technique d'étranglement (shime-waza) en utilisant le bas de la veste, la ceinture, ou seulement les doigts
- Faire un ciseau de jambes (pieds croisées, jambes allongées), autour du tronc, du cou ou de la tête de l'adversaire
- Frapper la main ou le bras de l'adversaire avec le genou ou le pied pour le forcer à lâcher sa saisie
- Tordre le ou les doigts de l'adversaire afin de le forcer à lâcher sa saisie
- En position de tachi-waza ou Ne-waza, sortir volontairement de la surface de combat ou forcer son adversaire à sortir de la surface de combat.
Exemples de hansoku make :
- Faire toute action pouvant blesser ou mettre en danger l'adversaire (cou et colonne vertébrale)
- Faire toute action contraire à l'esprit du judo
- Se laisser tomber sur le tapis en exécutant une technique de luxation comme waki-gatame
- Plonger tête première au tatami en se penchant vers l'avant, en exécutant harai-goshi ou uchimata
- Se laisser tomber volontairement vers l'arrière alors que l'adversaire s'accroche au dos, chaque combattant maîtrisant le mouvement de l'autre
- Porter un objet dur ou métallique
- Exécuter kata-guruma en se jetant en arrière
- Tenter de projeter son adversaire en enroulant une jambe autour de la sienne, tout en faisant plus ou moins face dans la même direction que lui et en lui tombant dessus en arrière "KAWAZU-GAKE". La forme O UCHI GARI reste autorisée.
- Exécuter une technique de luxation (kansetsu-waza) sur tout autre articulation que celle du coude
- Soulever un adversaire au sol (ne-waza) pour le re-projeter sur le tapis
- Faucher une jambe d'appui de l'adversaire par l'intérieur pendant qu'il exécute une technique tel que harai-goshi ou uchimata
- Ne pas tenir compte des instructions de l'arbitre
- Faire des remarques ou des gestes inutiles ou désobligeants à l'adversaire ou à l'arbitre.
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TABLEAU RÉCAPITULATIF DES CONTRÔLES D'ENGAGEMENTS SAISON du 01.01.2015 au 31.12.2015
Ce règlement concerne toutes les manifestations sportives fédérales à l'exception :
– des championnats seniors 1re division, individuels et par équipes;
– des règlements spécifiques jeunes.
Évolution technique de la pratique du judo en compétition
L'objectif de ce nouvel arbitrage est de respecter les fondamentaux du judo :
– de rendre la pratique de compétition plus attractive,
– de garder en référence l'application des fondamentaux dans la recherche du ippon (kuzushi, tsukuri, gake),
– d'éviter la recherche de la pénalité pour gagner.
Le principe du judo est d'abord la recherche du IPPON.
Nos principes
L'esprit, le comportement, la bonne attitude et l'engagement doivent primer,
Favoriser l'accès à la compétition dans la sécurité, la facilité et le plaisir dans la pratique.
LES CHANGEMENTS
1 – Les changements en NAGE WAZA
Debout, toute saisie du pantalon est interdite.
Toutes les saisies de jambe sont autorisées après garde installée à une ou deux mains et attaque immédiate, ex : morote-gari.
Une technique de projection commence lorsque Tori est en position debout et continue jusqu'au sol sans arrêt significatif.
Les valeurs techniques sont :
Le yuko, le waza-ari, le ippon.
Le koka est abandonné.
La décision est obligatoire, fin de l'avantage décisif.
– Pour décerner la victoire, la technique prime sur la pénalité.
Nouvelle échelle des pénalités
Le premier avertissement pour non combativité est gratuit.
En cas de récidive => shido.
Dans les tous autres cas de fautes, les pénalités sont immédiates.
– 1er shido = yuko à l'adversaire
– 2e shido = waza ari à l'adversaire
– 3e shido = hansoku make => ippon à l'adversaire.
La règle de l'avantage sur la liaison debout/sol
En cas de fausse attaque :
Il faut laisser la possibilité à Uke d'enchaîner au sol et donner la pénalité à Tori sans interrompre le combat.
L'arbitre signalant la pénalité en cours doit désigner la marque de couleur correspondant au combattant.
Est considérée comme liaison debout/sol toute technique de projection pratiquée avec un temps d'arrêt significatif ou avec des reprises d'appuis répétées.
Pas de valeur donnée, mais possibilité de poursuivre en ne waza.
Actions en bordure
Pour qu'une action en bordure soit valable, il faut qu'une partie du corps d'un des deux combattants soit encore dans la surface de combat avant le déclenchement de l'attaque.
Toute sortie de tapis ou poussée volontaire doit être sanctionnée par shido.
Axe de projection
Sur les techniques de projection comme seoi-nage, lorsque Uke passe dans le dos de Tori et chute à l'opposé de la direction initiale : pas de valeur annoncée.
Il faut déterminer l'axe de la chute et tenir compte de la médiane du dos de Tori.
Sur toute réaction technique de Uke, sur l'attaque de Tori, bien définir s'il y a défense ou kaeshi waza.
Dans les situations de kaeshi waza, il faut donner la valeur à celui qui contrôle l'action de projection finale. En cas de doute, ne pas donner de valeur.
Pour valider le contre de sumi gaeshi, Uke doit supprimer la jambe d'appui de Tori.
2 - Les changements en NE WAZA
Le principe d'osaekomi est précis :
Pour valider l'osaekomi, Tori doit contrôler Uke sans être lui même contrôlé.
[Détails : En osaekomi, si Uke entoure la jambe de Tori à l'envers, il n'y a pas toketa]
En osaekomi, en bordure avec sortie de tapis, l'arbitre doit laisser continuer le combat et annoncer toketa uniquement sur une sortie technique de Uke.
Une action en shime waza ou kansetsu waza engagée à l'intérieur de la surface de combat et se terminant à l'extérieur, l'action sera valable s'il y a résultat immédiat.
Dans le travail au sol, pour obtenir le matte, Uke doit se relever ou soulever Tori en étant lui-même en position de force et de contrôle.
Changement des temps d'osaekomi
– 5'' à 14'' => Yuko
– 15'' à 19" => waza ari
– 20'' => ippon
3 – Précisions
Gestion du combat
Bien différencier le judo négatif du judo passif.
Bien différencier une domination outrancière au kumi kata et une position d'attaque.
Il faut faire la différence entre la préparation d'attaque et la non combativité.
Les phases de construction et de préparation d'attaque doivent avoir suffisamment de temps pour se développer. Au-delà, avertissement puis shido.
Le judo c'est gagner avec le plus gros avantage et non avec le cumul d'avantages.
L'arbitre doit mémoriser tout le combat afin de donner la bonne décision en faveur de celui qui a marqué le plus gros avantage et non en fonction du nombre d'avantages.
Coach
Son rôle est d'accompagner le combattant en optimisant l'autonomie de celui-ci.
Les arbitres veilleront à appliquer strictement les consignes règlementaires et devront intervenir dans le cas où son attitude serait contraire à l'esprit du judo.
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